15/04/2014

NorthKapp "Fuck Yeah" Trip, ou Cinq jours au paradis !

Bien que narrant une aventure qui s'est déroulée en octobre, cet article n'arrive qu'à maintenant un mois et demi de mon retour. Malgré l'euphorie, le travail, la flemme, puis le temps qui passe, il m'est devenu vital de finir cet article, pour écrire définitivement ce qui m'est arrivé ! Car même si cette aventure aura des conséquences intemporelles, la peur m'envahit à l'idée d'en oublier les détails...




C’est arrivé du jeudi 10 octobre 2013, au lundi 14 octobre 2013 ! Un voyage fou, une épopée incroyable, pour un bonheur incommensurable, et rien n’aurait pu m’y préparer. Tout a commencé une semaine plus tôt …
C’était un jour banal, une journée bibliothèque des plus ordinaires, mais un simple message facebook l’a transformé, et par la même, a changé ma vie à jamais !

     Une erasmus allemande, ou, désormais, une amie allemande, me contacte m’informant qu’elle est en train d’organiser avec six autres erasmus un voyage de cinq jours au Cap Nord, localisé au plus au nord de l’Europe, en Norvège. Malheureusement pour eux le huitième vient de les abandonner, il reste donc une place à pourvoir. Sans vraiment réfléchir, j’accepte la proposition, bien que je sois convié à une petite réunion le soir même pour se rencontrer et tout planifier.
Ma principale motivation : toutes les personnes que je connais y sont déjà allées, il serait idiot de laisser encore passer une chance, peut-être la dernière, d’y faire un tour.
     Je me rends donc à la réunion un peu candide, sans vraiment réaliser la réalité de la situation : je viens d’accepter de partir cinq jours en voiture, au fin fond de la Finlande et de la Norvège, avec six personnes que je n’ai jamais vu de ma vie, et une que je côtois depuis à peine un mois. Le vent du changement, de l’évolution, vient de se lever sur ma vie ; et il se transformera bientôt en tempête !
La réunion se passe très bien, je suis accueilli avec une chaleureuse tasse de thé. Je rencontre alors les quatre polonais (Klaudia, Rafal, Aska et Klaudia), l’espagnol (Sandro) et le tchèque (Jan), avec l’allemande (Vicky), qui changeront ma vie ; bien que je sois à des années lumières de ma douter de ce qui allait m’arriver.
Tout à l’aire d’être déjà bien pris en main, je me laisse donc porter par le courant …

      Et voici que c’est déjà l’heure du départ !

      Avec Vicky on s’occupe d’aller faire les courses pendant que les autres récupèrent la voiture. C’est à ce moment là, en découvrant la liste de courses, que nous avons tous deux réalisés que nous embarquions alors sur le bateau faisant voile sur la folie : 10 concombres, 20 tomates, 50 œufs, du fromage … Autant de chose que je ne prends évidemment jamais quand je pars en rando ou en voyage (une baguette, du saucisson, et c’est laaaarge, la base !!). Mais bon, nous décidons de leur faire confiance.
     Une fois rentrée, on comprend qui étaient les inconditionnels du tétris dans leur enfance : remplir la voiture est déjà une aventure. Mais c’est partie, pour de bon cette fois !





1er jour

    Départ à 20h, il est prévu que l'on roule quatre heures avant d'arriver dans un camping gratuit. A minuit, n'étant toujours pas arrivé et ne sachant pas exactement ce que l'on y trouverait, on décide de s'arrêter dans un camping payant.


     Je ne le cacherai pas, c'était l'une des nuits les plus angoissantes de ma vie ! En faisant le tour du bâtiment totalement fermé, on trouve un tipis en bois ouvert, avec une place pour faire un feu au centre, on, ou plutôt ils décident que l'on va dormir là. Ça ne fait qu'un tour dans mon cerveau : "il est minuit, au milieu de la Finlande, je ne connais pas ces gens, et je dois dormir illégalement dans un tipis ... putin mais qu'est-ce que je vous là". Mais bon, pas trop le choix, tout le monde est fatigué, il faut bien dormir quelque part.
Pour l'occasion, Sandro avait préparé plusieurs grosses omelettes espagnoles (ognons, oeuf et patates) ; réchauffées au feu de bois, un délice ! 
Pour éviter les problèmes, on décide quand même de prévoir de partir a 7h le lendemain, soit une heure avant l'ouverture de la réception du camping ... A partir de là, notre aventure pris le nom de "Fuck Yeah!", notre nouveau crédo.
   Ce n'est que bien plus tard, à mon retour, en regardant les photos, que j'ai pris conscience de la grandeur d'esprit de mes camarades voyageurs : ils n'ont eu de cesse, pendant cette première soirée, d'avoir des mots rassurants, des comportements attentionnés pour me rassurer. Je ne connaissais pas ces gens, et sans avoir à en discuter, ils ont pris conscience de mon malaise et m'ont soutenu ... Merveilleux !




2ème jour

    Comme prévu, réveil à 6h pour partir au plus vite. Direction Inari où une petite balade nous attend et où nous prendrons le petit déjeuner. Après quelques minutes de voiture, et une grosse heure de marche, on arrive à notre objectif : un refuge d'été finnois. L'occasion pour nous de prendre conscience du mode de vie finnois. Au milieu de nul part, un petit abris avec une place pour faire un feu/barbecue, et une cabane remplis de bois, nous attend. En Finlande, des emplacements comme celui-ci sont dispersés un peu partout. Et comme si cela ne suffisait pas, le soleil se lève juste en face de nous, au bord du lac qui nous entoure. 
    L'heure de mon premier petit déj' polonais est arrivé, et quel petit déj' ! Oeufs brouillés aux petits ognons, tomates, fromage, pain maisons (l'un des douze préparés à l'avance), concombres, confitures et café/thé ... 2h de préparation, mais quelle déchirade !!! Et ça tous les matins qui suivront. 

    On part ensuite pour une autre balade, un peu plus loin car une indication nous aura intrigué sur la carte : au milieu de nul part, sans route ni village, il est indiqué l'emplacement d'une église. Après une petite heure de marche, on l'a découvre enfin : en lisière de forêt, bordant un grand chant, une église toute en bois rouge nous attend. On se serait cru dans "la petite maison dans la prairie". Une superbe église du XVIIème siècle, encore en bonne état, nous ouvre ses portes. Car oui, c'est ça la Finlande, tout est ouvert. Magique de découvrir un tel endroit. A quelques pas de là, un sauna typique, au feu de bois, borde le lac. Si paisible !

     Enfin, retour à la voiture, car c'est pas tout, mais la Norvège nous attend pour ce soir ! Longues heures de route, la plupart du temps passer à dormir, ou à manger des crêpes, à papoter ...

   Le passage de la frontière est radical ! Si la Finlande n'est que plaines à perte de vue, parsemées d'arbres, et de routes en ligne droite, dès le passage de la frontière la Norvège nous offre mille et un virages autour des lacs, de la mer et des montagnes ! Résumé des paysages : Finlande = un arbre, 1 km, une maison, 1km, un arbre ; Norvège = un rocher, 1km, une maison, 1km, un rocher !

     Et, cette fois encore, la nuit fut quelque peu extraordinaire. Malheureusement, ce qui n'était pas prévu était qu'à notre arrivée tout soit fermé. Tous les campings et hôtels de la région était fermé, il a donc fallut trouver un abris pour la nuit, car évidement il pleuvait, et quoi de mieux pour cela qu'un vieux hangar à bateau abandonné ? Plus rien ne m'effraie désormais ! C'est partie pour la préparation du diner, encore majestueux : spaghetti à la polo-niaise (spaghetti, sauce tomate, haricots rouges, maïs, viande hachée) ! Et bien sur, tout ça au feu de bois, comme tous les repas d'ailleurs, Fuck Yeah !
Malheureusement, nous n'avons pas pu dormir dans ce luxueux hotel. La pluie faisant rage, et l'eau montant, nous avons préféré trouver mieux histoire de ne pas se réveiller sous l'eau. Et par mieux j'entends : la voiture ! Deux ont dormi dans une petite tente, et avec les autres nous nous sommes partagés les sièges. Pas spécialement confortable, surtout pour le dos, mais au moins, il faisait chaud et sec ; que demander de plus ? Un matelas ? Oui bon éventuellement... Mais quoi de mieux "qu'endurer" ça entre amis, pour une nuit ? On crée de merveilleux souvenirs, et des choses à raconter, encore et encore.


3ème jour

    Le troisième jour était le plus attendu. Point à atteindre : le Cap Nord ! Sur la route bien évidemment, il fallait s'arrêter pour faire le petit déjeuner. Et comme il nous fallait aussi quelque chose "d'illégale" dans la journée, nous n'avons pas trouvé mieux que de scouater un petit bateau pour se mettre à l'abris ! 
      Une fois de retour sur la route, on a compris que nous arrivions lorsque la route est devenue toute blanche. Petite anecdote qui nous a bien fait rire : Sandro, l'espagnol, était au volant à notre arrivée ... c'était la première fois qu'il conduisait sous la neige !

   Le Cap Nord est merveilleux ! Même si nous n'avons pas eu la chance d'avoir un beau temps, l'atmosphère laisse imaginer ce qui nous entoure. Il s'agit d'une immense plaine, se terminant brusquement par des immenses falaises et se jetant dans la Mer de Barents. Un globe en acier représentant le point le plus au Nord de l'Europe est installé à quelques mètres de la falaise.
     C'est à ce moment que j'ai eu l'idée de ma première folie. J'ai appelé mes amis et leur ai dit : "je suis au point le plus au nord de l'Europe, je n'aurais jamais imaginé être là un jour, faire ce genre de voyage, je veux l'immortaliser par quelque chose de vraiment fou. Préparez vos appareils photo car je vais allé vite, très vite : je vais me déshabiller !" Et c'est ainsi que j'ai fini en caleçon, sous la neige, au Cap Nord. Malgré les quinze minutes de réelle inquiétude pour mes orteils une fois rhabillé, ce fut une expérience extraordinaire, que je n'aurais jamais pu envisager avant de partir pour cette aventure.
Enfin, retour à la voiture, mission : trouver un lieu pour dormir.

     Après quelques heures de voiture, a errer à la recherche des abris : rien ! On se renseigne auprès d'un groupe du troisième âge norvégien, toujours rien. Survient alors une proposition : "il y a un commissariat là, allons demander!" Mais oui, évidemment, "allons demander directement à la police s'il y a un lieu dans les environs où huit étudiants étrangers pourraient scouater pour la nuit gratuitement ...". Après réflexion et toujours aucune solution, on décide donc d'aller effectivement demander. Alors, la magie scandinave a frappé : en plus d'être très agréable, l'agent de garde nous informe qu'elle ne sait pas vraiment mais - en nous passant une petite carte de la ville - elle nous indique qu'il est probable de trouver un petit abris d'été en bord de mer à quelques minutes d'ici. Merci !!
      En s'y rendant, on découvre alors effectivement un petit abri - style abri bus - en bordure de mer avec un barbecue : que rêver de mieux ?! Pendant l'installation et la récolte du bois pour le feu, une nouvelle évidence me vient alors à l'esprit : "Julien, tu es à 20 mètres de la mer en Norvège, tu es en voiture et tu n'as pas pris de douche depuis voilà trois jours, tu as ton maillot dans ton sac et du savon"! Et c'est ainsi que l'on a pris un bon bain ... rafraichissant.
     Au programme de la soirée, encore du splendide ! Une superbe soupe mexicaine et un long moment de partage : "quel est le voyage ou la chose la plus belle/folle dont vous vous souvenez?" - "Quelle est la personne qui vous le plus marqué dans votre vie?" - "Quel est le rêve que vous voulez accomplir dans votre vie, quelle est votre prochaine aventure?"... La puissance erasmus à son oeuvre ; puis dodo dans la voiture (encore) pour s'abriter de la pluie.



4ème jour

      Comme je vous l'ai dit, nous avons dormi à quelques mètres de la mer, vous imaginez donc la beauté du réveil ! 
      Nous quittons le campement tôt car la route est longue aujourd'hui : il faut rentrer en Finlande. Malheureusement, la route que nous avions prévu de prendre n'est pas praticable, une tempête de neige nous bloque au porte des Fjords Norvégiens ... Vous l'imaginez, c'est une belle déception. Mais parler de déception, c'est toutefois ignorer la puissance de la fraternité grandissante dans cette petite bande de joyeux lurons ! Trois évènements vont préparer l'achèvement - déjà bien entamé - de la naissance de cette nouvelle famille : la préparation la plus absurde d'un petit déj' dans l'histoire du petit déjeuné, la naissance d'une idéologie, et le café-denuts du saami magique.

Une préparation absurde :
       Ne vous ai-je pas déjà fait part de la particularité des petits déjeuners en compagnie de Polonais ? Et bien à cela ajoutez la détermination sans borne de ces derniers ! Rien n'arrête un Polonais affamé au réveil, pas même lorsque le seul endroit qu'il trouve est un parking, au milieu de nul part, recouvert de neige, pour couper ses tomates. Une bonne tranche de bonne humeur et de joie s'invite alors au festin ; les doigts gelés par la jus de tomate dans la neige n'y changeront rien ! D'autant plus qu'à bien y regarder, à ouvrir son esprit à la nature qui nous environne, le cadre est splendide : un blanc de neige immaculé, des montagnes, un soleil perçant les nuages, un lac superbement calme, un air pur et un silence absolu.

La naissance d'une idéologie :
     La réalité de cette aventure a pris mot à quelques minutes de la frontière Finlandaise : "When was the last time that you did something for the first time?". C'est exactement ça, ce voyage s'inscrit sous l'auspice de la première fois : première fois ensemble, première nuit en tipi, première randonnée en Finlande, premier petit déjeuner polonais, première fois au Cap Nord, première fois "nu" tant au nord, première baignade dans la mer de Norvège, premier trip en voiture, première fois en Norvège ...  Depuis cette phrase est devenue un rythme de vie, une question que l'on se pose tous les matins au réveil ; le but étant évidemment d'y répondre par "Hier !".

Le café-denuts du saami magique :
       Mais qu'est-ce qu'un "Saami" me direz-vous ? Un Saami est un membre du peuple indigène originaire de Laponie ; ceux de la partie finnoise sont finnois mais ont également un statut legal particulier reconnu internationalement par le Droit International Coutumier contraignant les Etats - oui je confirme, je me la pète complètement mais c'est parce que je le vaux bien, et que j'ai fait un essai de 20 pages sur le droit des peuples indigènes en droit international auquel j'ai eu 5/5, merci merci - ils ont une langue et un mode de vie "traditionnel" étroitement lié à la chasse/pêche et notamment reconnaissable part leurs vêtements très colorés, particulièrement de bleu et rouge très vif : superbe !
      Bref, revenons à nos rennes. Alors que la journée était déjà bien avancée et que les kilomètres de route se faisait ressentir dans les fesses, nous sommes tombés par hasard sur une annonce publicitaire le long de la route fort alléchante, surtout quand vous dormez dehors et dans une voiture depuis 4 jours : café + denuts à 0,50€ ... "STOP THE CAR!!!" Nous sommes alors tombés sur un superbe magasin de souvenir tenu par une charmante femme en tenue Saami traditionnelle. Une pause bien agréable à déambuler dans les rayons, ainsi qu'à déguster !

--- Bien que la suite fasse toujours partie du 4ème jour, je vais en parler sous le 5ème et dernier jours car il s'agit d'un tout indissociable ---



5ème jour

     La dernière nuit était celle dont nous en savions au préalable le moins - même si vous pourriez toutefois me rétorquer, et ce serait légitime, que toutes les nuits précédentes l'étaient également. Nous avions repéré un petit sentier de balade sur la carte avant le grand départ, avec approximativement une petit heure de marche pour atteindre ce qui semblait être un petit abris dans la forêt. 
    Après avoir pris tout le nécessaire pour manger et dormir jusqu'au lendemain, et avoir dansé quelques temps sur le parking - parce que nous en avions l'envie - nous nous sommes alors engagés sur le chemin, ne sachant absolument pas ce que nous allions y trouver au bout : rien, un hotel, une cabanes abandonnées, une pancarte avec écrit "on vous a bien eu" - évidemment écrite en finnois et que nous n'aurions compris que de retour à la maison sur internet. Mais pourquoi s'encombrer l'esprit et se saper l'humeur avec de telles pensées ? Après ce que nous avions vécu, rien ne pouvait entamer notre bonheur !
      Quand enfin, après effectivement une petite heure de marche, nous avons poussé les portes du paradis. Là, à quelques mètres sous les arbres, un jolie petit refuge nous attendait ! Une superbe cabane en bois avec un poil, une table et une "estrade" en hauteur pour faire un lit (il fait plus chaud en haut). Dehors, un super emplacement pour faire un feu et des grillades, deux toilettes sèches avec les bords en polystyrènes, un cabanon remplis de bûches, et à quelques mètres un petit court d'eau.
Qu'espérer de mieux pour finir cette merveilleuse aventure en beauté !
      Les premières heures sont alors consacrées à l'extase et au repos. Chacun vaque à ses occupations : photo, rêverie devant le feu, petite promenade, thé chaud, bavardage et délice du silence d'une forêt majestueuse. Evidemment les folies continues : nouveau savonnage dans la rivière avant de buller devant le feu crépitant dans la chaleur du refuge. La soirée s'annonce alors des plus douce : dernière soirée alors on mange sans limite, papotage, et jeu de carte. Ce dernier étant des plus erasmusant - wahou je viens de créer ce jeu de mot : c'est er-asmusant ; au top : principe de la bataille corse sauf qu'à chaque carte qui sort c'est une phrase qui doit être prononcée, et pour mettre du piquant, on choisit une phrase dans chaque langue ... incroyable ! Quand soudain : mince il est déjà 1h passée, allons se coucher. S'en est alors suivi la longue installation en mode dortoir que chaque colon a connu, ainsi que la nuit la plus chaude que j'ai du passé en neuf mois de Laponie. Bas oui, pour être sur de ne pas mourir de froid au milieu de la forêt, on a chargé le poil à max de buche ... Etouffant !
Bien sur le feu s'est éteint dans la nuit et le froid s'est donc fait ressentir vers 4h ... je me suis donc levé pour le raviver - "parce que des fois il se déravive" - mais que n'ai-je pas découvert en yeutant par hasard par la fenêtre : "mon dieu qu'est-ce que cet étrange voile sur le sol ?" Oui cher lecteur, nous nous sommes endormis sous une nuit d'automne, et nous nous sommes réveillés sur un sol d'hiver ! Notre première neige finnoise, que de bonheur enfantin au réveil.
      Vous vous en doutez, la dernière journée n'a alors était que pure exacerbation de la joie qui nous habitait déjà. N'ayant que quatre heure de route pour rentrer, nous avons décidé de profiter du lieu : et c'est parti pour un petit déjeuné super-polonais prêt à midi, des séances photos à n'en plus finir, bataille de boule de neige, et encore et toujours partage partage partage d'expérience, de culture ... 
Qu'il fut difficile de quitter cet endroit, sachant d'autant plus que c'était de manière définitive pour rentrer dormir dans la vraie vie.


L'arrivée

     Sur le chemin du retour, on a décidé de faire un petit détour par le cercle polaire article, où se trouve le village du Père Noël ... quel meilleur endroits pour sceller à jamais nos souvenirs. Mais après quelques photos, il n'y avait malheureusement plus aucune bonne excuse pour retarder le retour. Direction : Kuntotie, "home sweet home", résidence erasmus ! 


D'incroyables profondes conséquences

     Le choix du titre "l'arrivée" pour la rubrique précédente n'est pas anodin. Une autre solution aurait pu être quelque chose comme : "fin". Mais cela ne sera jamais une option. Il est trop tard pour faire marche arrière. J'ai fait des choses que jamais je n'aurai faite auparavant. Le curieux phénomène lorsque l'on se retrouve avec sept étrangers ne parlant pas notre langue, c'est que l'on ne s'embrouille pas pour des broutilles, et que l'on a aussi beaucoup de temps de "solitude" pour penser librement. Un lien intemporel et intarissable s'est alors tissé durant ces cinq trop courtes journées. Ces septs compagnons d'aventure constituent aujourd'hui ma seconde famille. Je ne pourrai jamais les oublier. Ils feront toujours parti de ma vie. Je les aurai à l'esprit dans chacune de mes décisions, à chaque réveil. Et ils savent qu'ils pourront toujours compter sur moi dans les coups durs futurs ! Car comme Vicky nous l'a sagement répété, deux mois après, lorsqu'il a été temps de se dire au revoir à la fin du semestre : "It's only the last time before the next time!*"



Ainsi c'est achevée la première étape de notre histoire...



En cliquant sur ce lien, vous accèderez à un petit montage vidéo que j'ai fait avec une selection de quelques photos parmi les 3000 prises durant ces 5 jours :
https://drive.google.com/file/d/0B9DpbDOh5ffKOFBUX013Y0xkNW8/edit?usp=sharing




*Ce n'est que la dernière fois avant la prochaine fois!


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